Il est vrai qu’entre filles, les conversations ne portent pas que sur la cuisine ou le ménage lorsqu’elles sont ensemble des journées entières.

Maîtresse Luis est chef d’équipe, elle mène les filles d’une main ferme, mais sait aussi se faire apprécier, sa gentillesse n’a d’égale que sa fermeté lorsque le besoin s’en fait sentir. Les filles savent qu’elle donne dans le BDSM, que sa passion première porte sur les cordes que sa deuxième est le fouet. Maîtresse Luis shibarise dans des clubs BDSM où elle est très demandée. Cela arrondit ses fins de mois tout en l’amusant, les patrons des clubs la défrayent avec générosité car, quand elle anime une soirée, il affiche complet. Il lui arrive de fouetter quelques masos, plus particulièrement ceux qui ont été trop « pressant ».

Dans l’atelier, lors des pauses, il n’est pas rare qu’elle fasse voir des photos de ses shibaris, et quelques photos de maso bien marqués pour l’avoir ennuyée. Mila est une des filles de l’atelier, le shibari et la soumission la hantent depuis des années. Elle s’émerveille en regardant les photos de bondage et de suspension sur le téléphone mobile de Maîtresse Luis.

Ni tenant plus, elle lui demande si elle accepterait de l’attacher une fois pour qu’elle puisse voir ce que cela fait en vrai. Certes elle a regardé les vidéos et les photos sur Fessestivites, mais elle rêve secrètement de passer à la réalité.

• Ne me laisse pas t’attacher ou je ne réponds plus de rien ! Lui répond Maîtresse Luis très attirée par cette petite merveille de la nature.

Mila est d’une beauté à couper le souffle. Ses longs cheveux châtains contrastent avec ses yeux noirs, soulignant encore plus son visage d’ange. A 22 ans, Mila n’est pas que belle, elle a un charme fou et une certaine intelligence, être un peu trop timide semble être son seul défaut.

• Je suis certaine que vous ne me ferez pas de mal, vous êtes trop gentille, j’ai confiance en vous. Lui répond Mila en baissant les yeux.

• Je cherche un modèle pour animer mes soirées, cela te dirait de venir avec moi en club ? Tu serais aussi défrayée, ce qui n’est pas inintéressant.

• Ah non pas en club, il y a trop de monde, je ne supporterai pas d’être vue à moitié nue ! Répond Mila soudain gênée d’avoir osé demander.

Une semaine plus tard, après des nuits agitées sous sa couette, Mila se rapproche à nouveau de sa chef en train de faire voir les photos de sa dernière soirée shibari au Cap D’Agde. En voyant une fille suspendue, elle ne peut contenir un commentaire laissant entendre qu’elle a de la chance.

A la fin de la journée, Maîtresse Luis lui propose de passer chez elle prendre un verre, elle lui fera voir d’autres photos si cela lui fait plaisir. Folle de joie, Mila accepte cette invitation avec plaisir et prend l’adresse de sa chef. Etant une personne qui a du savoir vivre, elle arrive pile à l’heure indiquée avec des amuse-bouches pris chez un grand traiteur. L’ordinateur portable est connecté à la télévision, sur l’écran défilent des photos de shibari, Mila émerveillée fait de gros efforts pour ne pas garder les yeux rivés sur l’écran.

Deux coupes de champagne plus tard, grisée par l’a l c o o l et les photos, la jouvencelle ose à nouveau demander à sa chef si elle accepterait de lui faire un shibari.

• As-tu déjà été attachée ?

• Non jamais mais j’en rêve. J’ai bien essayé toute seule de faire du selfbondage mais c’est nul ou je suis nulle avec les cordes. Répond Mila en plongeant à nouveau ses lèvres dans la coupe de champagne.

• D’accord, je veux bien mais déshabille-toi un peu, il faut que je vois bien comment réagit le corps sous mes cordes.

• Toute nue ?

• Non, tu peux garder tes sous-vêtements si tu veux.

Pour se donner du courage, Mila vide sa coupe de champagne avant de retirer son tee-shirt et sa jupe. Maîtresse Luis découvre alors que la « petite » aime la lingerie fine et que son corps de rêve la porte à merveille.

• Tu es, et de loin, la plus jolie fille que j’aurai attachée ! Lui indique Maîtresse Luis avec des yeux brillants de désir. Croise les bras dans le dos !

Mila s’exécute aussitôt, Maîtresse Luis commence à lier ses poignets puis à faire passer les cordes sous et sur les seins de la belle dont la respiration s’accélère aussitôt. Elle s’arrête un instant et va s’asseoir dans son canapé avec son sac de cordes.

• Approche je te prie.

Mila s’approche et, ne sachant que faire s’agenouille devant la shibariste de renom.

• Mon dieu que tu es belle. Lui indique Maîtresse Luis.

• Merci Maîtresse : Lui répond Mila en rougissant.

• Tu sais que tu es en train de te jeter dans la gueule du loup ? Il est encore temps d’arrêter, après, il sera trop tard pour reculer.

• Continuez s’il vous plait ! Demande Mila d’une toute petite voix.

Maîtresse Luis l’aide à se lever et poursuit la pose savante de ses cordes autour des cuisses de la jouvencelle puis de son abdomen. Elle la conduit ensuite sous son Cristel d’acier acheté sur ABCplaisir pour poursuivre sa suspension modulable. Elle commence par la position de la chaise, lui permettant de suspendre progressivement sa proie sans douleur avant de la faire se balancer et tourner sur elle même.

• Je vois que cela te fait des choses, tu as les tétons qui pointent ! Lui indique Maîtresse Luis en les saisissant à travers la lingerie pour les titiller et les pincer un peu.

Mila perd aussitôt pieds dans sa sexualité, elle se tend dans les cordes pour mieux s’offrir. Ses jambes se mettent à trembler de plaisir.

• Humm, mais c’est qu’elle est sensible des tétons la coquine, dans un moment elle sera dans les nuages cotonneux de la volupté. Dit Maîtresse Luis en les abandonnant pour modifier sa suspension.

Après quelques modifications et réglages de corde, Mila est à l’horizontale, Maîtresse Luis s’amuse à la faire se balancer et tourner sur elle-même. Elle sait qu’elle n’est pas lesbienne, du moins pas encore, mais décide que ce soir la petite va se faire croquer par une femme. La Maîtresse l’abandonne un instant pour aller chercher des accessoires pervers. Dès son retour, elle bande les yeux de la jouvencelle qui plane déjà dans les cordes.

Elle s’allonge ensuite sous sa proie avec une roulette piquante et le gros Magic wand massage puissance 10 avec tête 78 mm, un sextoy redoutable pour convaincre les réticences. Maîtresse Luis entreprend de libérer les seins de Mila de leur rempart de tissu pour ne pas abîmer le soutien-gorge avec la roulette. Ses doigts devenus pinces digitales titillent les ergots sensibles ne demandant que ça tant ils pointent de désir.

La jouvencelle se pâme maintenant sans pudeur, Maîtresse Luis sait qu’elle peut s’attaquer à une zone féminine plus intime. Elle fait pivoter Mila dans sa suspension et, par surprise, pose le magic wand massager sur le clitoris de sa proie. La réaction ne se fait pas attendre, la jouvencelle se recule par réflexe, mais la Maîtresse s’y attendait et suit la tendre féminité avec la boule vibrante du magic. Sa main libre titille les tétons tandis que de l’autre, elle s’acharne à faire jouir sa proie.

L’expérience d’une femme aguerrie aux plaisirs féminins affronte un instant la pudeur d’une jouvencelle découvrant de divines sensations. Quelques minutes plus tard, le rempart de la pudeur tombe, Mila hurle d’un plaisir nouveau pour elle : sa première jouissance. Elle n’avait jamais connu cela auparavant, aucun de ses rares amants n’avait su la conduire à ça, à ce lâché prise qui fait que l’esprit n’est plus capable de gérer les sensations et contractions.

Particulièrement bien équipée, Maîtresse Luis saisit la télécommande de son treuil et fait descendre le triskel où est suspendue Mila. Lentement elle la fait descendre au-dessus d’elle pour happer ses lèvres de sa bouche gloutonne. Pour convaincre les réticences et balayer les barrière de la morale de la jouvencelle, elle repose à nouveau le magic en bonne place sur le clitoris encore « bien chaud » et émergeant de son capuchon. La langue fuyante devient alors fougueuse, Mila se donne de la bouche et de sa féminité fortement agitée. C’est dans la bouche de Maîtresse Luis qu’elle crie maintenant son plaisir sans plus aucune honte.

Trois orgasmes plus tard, Maîtresse Luis fait remonter le treuil et se dégage avant de le faire redescendre pour libérer Mila de la suspension. Elle retire les cordes de la suspension et des jambes uniquement pour ne pas rompre la sensation d’abandon imposé. Elle attrape un plaid, baisse la lumière puis lance un CD de musique douce et planante. A la suite de quoi, elle fait tourner Mila sur le dos et s’allonge entre ses jambes. Sans aucune hésitation elle écarte la lingerie et dévore la plus belle des chounes qui se soit offerte à elle. Les grandes lèvres intimes sont finement dessinées, la perle clitoridienne émerge de son écrin que nul poil ne cache.

A peine pose t’elle sa bouche sur ces merveilles, que Mila se cambre en criant « non », sans toutefois, resserrer les jambes. Quelques secondes plus tard, sous une langue experte, le « non » de principe se transforme en « oui » durable. La proie conquise n’est plus qu’un pantin de chair soumis au plaisir. Une bouche aussi vorace qu’experte sur le chaton et deux pinces digitales sur les tétons, la jouvencelle entravée ne peut que céder à nouveau à la vague montante dans tout son être. Cette jouissance paroxystique est alors si puissante que Mila tremble de tout son corps. Elle tremble encore même lorsque Maîtresse Luis remonte pour lui donner un baiser qu’elle ne refuse pas.

Les nerfs de Mila lâchent, elle se met à pleurer dans les bras de Maîtresse Luis lui retirant les dernières cordes. Lovée dans ses bras, elle s’accroche au cou de celle qui vient de devenir « sa Maîtresse ».

Une nouvelle vie a commencé pour Mila ce soir là. Elle est faite de shibari, de soumission et d’Amour.

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